Les pays pauvres restent les plus vulnérables aux attaques sanitaires. Ils sont victimes d’une sorte d’indifférence de la part des pays riches. Ceux-ci cherchent à s’appuyer sur leur fortune pour avoir le monopole des vaccins. Cette situation n’est pas du goût de l’Organisation mondiale de la santé, c’est le directeur de l’organisation qui l’a fait savoir au détour d’une déclaration.
L’égoïsme des pays riches
C’était à l’occasion d’une réunion du conseil exécutif de l’OMS à Genève que le directeur de
l’organisation s’est insurgé contre le fait que les vaccins restent une chasse gardée des pays
riches.
Dans son discours d’ouverture, le directeur de l’OMS à fait savoir que les pays pauvres peine à avoir accès au vaccin à cause de l’égoïsme des pays riches. Dans une autre déclaration le président sud-africain, Ramaphosa Cyrill a aussi fustigé ce comportement des pays riches. Le
directeur de l’OMS a indiqué dans sa déclaration que les producteurs de vaccin recherchent
l’approbation réglementaire dans les pays riches au lieu de soumettre leurs données à l’OMS pour obtenir un quitus valable à l’échelle mondiale. Les producteurs des vaccins choisissent cette voie parce qu’elle leur permet de faire plus de bénéfice. Le choix du plus offrant est ainsi fait au détriment de l’intérêt général.
L’OMS a mis en place un projet dénommé Covax pour permettre à tous les pays notamment les pays pauvres de bénéficier du vaccin Anti-Covid. Mais le projet se trouve handicapé par manque de vaccin, parce qu’une grande partie du vaccin reste la chasse gardée des pays riches. Le Directeur de l’OMS souligne que 39 millions de doses du vaccin sont administrées dans 49 pays riches contre 25 seulement pour les pays pauvres.
S’achemine-t-on vers une catastrophe sanitaire ?
Le monde sera face à un échec catastrophique indique le directeur de l’OMS pour anticiper sur les conséquences que l’accaparement des vaccins pourrait avoir dans le futur si les pays riches ne revoient pas leur copie.
Cet échec catastrophique se manifestera par des pertes en vies humaines et de manque de moyens de subsistance dans les pays les plus pauvres du monde. Vivement qu'on n’en arrive pas là.